La marque Ferrari continue de marquer les esprits avec ses performances financières exceptionnelles. En 2019, le constructeur italien a atteint des sommets avec un bénéfice moyen de 86 369 € par voiture vendue, témoignant d’une rentabilité inégalée dans l’industrie automobile. Malgré une concurrence acharnée et la tendance générale vers les SUV, Ferrari a su se démarquer en offrant des modèles de luxe au design époustouflant et à la technologie de pointe, tout en maintenant une marge opérationnelle impressionnante de 23,2 %.
En 2019, Ferrari a réalisé des performances financières époustouflantes avec un bénéfice moyen de 86 369 € sur chaque voiture vendue. Ce chiffre remarquable placent la marque au sommet de l’industrie automobile, devançant même des concurrents de poids comme Porsche. Avec une marge opérationnelle de 23,2 %, Ferrari démontre qu’il est possible de concilier luxe et rentabilité dans un marché de plus en plus compétitif.
Une année record pour Ferrari
Avec un total de 10 131 véhicules écoulés en 2019, Ferrari a dépassé les attentes. Alors que d’autres marques, connues pour leur rigueur à l’allemande, luttent pour renforcer leur rentabilité, la maison de Maranello brille par sa capacité à générer des profits, confirmant son statut de leader dans le segment des voitures de luxe.
Comparaison avec Porsche
La performance de Ferrari est d’autant plus impressionnante lorsqu’on la compare à celle de Porsche. Bien que Porsche ait réalisé une marge opérationnelle de 15,4 % en 2019 avec 280 800 immatriculations, Ferrari reste en tête grâce à son ratio de bénéfice par véhicule. C’est un exemple frappant de comment une stratégie ciblée sur le haut de gamme peut aboutir à des résultats financiers probants.
Uniquement des voitures sportives
Un élément clé à noter est que Ferrari ne propose pas de SUV dans sa gamme, contrairement à de nombreuses autres marques, y compris Porsche qui a investi dans les Cayenne. Ce choix stratégique souligne l’engagement de Ferrari envers son identité de constructeur de voitures de sport, tout en réussissant à maximiser sa rentabilité sans diversifier vers des segments moins prestigieux.
Le coût des modèles Ferrari
Le prix d’entrée de la marque se situe à plus de 230 000 € pour des modèles tels que la Ferrari F8 Tributo. Ce positionnement tarifaire élevé ne fait qu’ajouter à la valeur perçue et à l’exclusivité de la marque, des éléments essentiels pour attirer une clientèle aisée et passionnée.
Des comparaisons éloquentes
Pour comprendre la performance de Ferrari, une simple comparaison est éclairante : BMW doit vendre 30 voitures pour atteindre le profit d’une seule Ferrari. Pour d’autres constructeurs, comme Nissan, ce ratio grimpe à un incroyable 926 véhicules. Cela illustre parfaitement l’écart de rentabilité entre Ferrari et les autres acteurs, qu’ils soient généralistes ou spécialisés.
2020 pourrait cependant se révéler difficile pour l’ensemble du secteur, impacté par la pandémie de coronavirus, rendant ces chiffres de 2019 d’autant plus précieux dans un contexte économique en mutation.
Texte : Frédéric Lagadec
Source : Fiat Group World
Photos : LesVoitures.com et Fiat Group World
- Bénéfice moyen par voiture : 86 369 €
- Marge opérationnelle : 23,2 %
- Modèles vendus en 2019 : 10 131 véhicules
- Concurrence : Meilleure rentabilité que Porsche (15,4 %)
- Pas de SUV : Stratégie axée sur la performance pure
- Prix d’entrée : À partir de 230 000 € pour la Ferrari F8 Tributo
- Comparaison avec BMW : 30 voitures pour égaler un profit Ferrari
- Comparaison avec constructeur généraliste : 65 voitures du Groupe PSA pour 1 Ferrari
- Impact de la pandémie : Chiffres 2020 prévus en baisse
Comparaison des bénéfices par voiture vendue
Marque | Bénéfice par voiture vendue |
Ferrari | 86 369 € |
Porsche | 15 400 € |
BMW | 2 880 € |
Groupe PSA | 1 320 € |
Nissan | 95 € |
Taux de marge opérationnelle (Ferrari) | 23,2 % |
Taux de marge opérationnelle (Porsche) | 15,4 % |
Véhicules vendus (Ferrari) | 10 131 |
Véhicules vendus (Porsche) | 280 800 |
En 2019, Ferrari a réalisé des performances financières remarquables, se hissant au sommet du secteur automobile avec un bénéfice moyen de 86 369 € par voiture vendue. Cette prouesse, renforcée par une marge opérationnelle de 23,2 %, témoigne de l’habileté stratégique du constructeur italien à conjuguer exclusivité et rentabilité dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Une domination incontestée sur le marché de la performance
La notoriété de Ferrari est ancrée dans l’excellence de ses véhicules sportifs. Avec 10 131 unités écoulées au cours de l’année, la marque fait preuve d’une capacité à séduire les acheteurs fortunés, bien au-delà de ses concurrents allemands tels que Porsche.
En effet, alors que Porsche affichait une marge opérationnelle de 15,4 % en 2019 pour un volume de ventes de 280 800 voitures, Ferrari s’impose comme la référence, et ce, sans même proposer de modèles de type SUV, qui sont devenus des incontournables pour de nombreux constructeurs. C’est un fait marquant, car les SUV dominent souvent les ventes dans l’industrie, mais Ferrari, en restant fidèle à son ADN, prouve que l’attrait pour les voitures sportives haut de gamme demeure vigoureux.
Une stratégie audacieuse dans un marché en évolution
La décision de Ferrari de ne pas embrasser la tendance des SUV pourrait sembler risquée, mais elle s’avère rentable. En restant concentrée sur la création de voitures élégantes, puissantes et innovantes, la marque italienne renforce son image de luxe et son attrait exclusif.
Par exemple, le modèle Ferrari F8 Tributo est accessible à partir de 230 000 €, un prix qui devient un objectif réalisable pour un marché de niche, attirant ainsi une clientèle prête à investir dans une expérience de conduite sans égal. Cette stratégie dénote une compréhension profonde des désirs de la clientèle, mélangeant prestige et performance, là où de nombreux constructeurs ont choisi la masse.
Un paysage de ventes contrastées
Lorsqu’on examine le tableau des bénéfices, la réalité est saisissante : pour atteindre le même niveau de profit qu’une seule Ferrari, BMW doit vendre 30 voitures, tandis que des marques comme PSA ou Nissan atteignent des chiffres vertigineux, respectivement 65 et 926 voitures pour égaler les profits d’une seule Ferrari. Cela soulève des questions pertinentes sur la viabilité à long terme des marges pratiquées par les autres constructeurs, souvent plus axés sur le volume que sur la profitabilité.
Une industrie affectée par la pandémie
Malgré cet élan impressionnant en 2019, il est essentiel de noter que 2020 a été une année marquée par la pandémie de coronavirus, avec des perspectives de ventes qui se sont assombries pour l’ensemble du secteur automobile. Les impacts économiques du COVID-19 pourraient bien avoir un effet direct sur les chiffres de Ferrari, mais pour l’heure, la marque continue de briller comme un phare dans la tempête de l’incertitude économique.
En somme, Ferrari démontre qu’elle maîtrise parfaitement l’art de transformer l’amour de l’automobile en succès financiers. Chaque voiture vendue est une affirmation de sa position de leader, prouvant qu’innovation et tradition peuvent aller de pair, même face aux défis contemporains.
Un Bénéfice Impressionnant : 86 369 € par Voiture
En 2019, Ferrari a atteint des sommets avec un bénéfice moyen de 86 369 € par véhicule vendu, illustrant ainsi une rentabilité exceptionnelle. La marque italienne, emblème de l’ingénierie automobile de luxe, a réussi à maintenir sa position privilégiée sur le marché, dépassant même des acteurs renommés tels que Porsche, dont la marge opérationnelle s’élevait à 15,4 % cette même année.
Fait notoire, Ferrari ne propose pas de modèle de SUV, un segment de marché dont de nombreux concurrents ont largement profité pour booster leurs ventes. En l’absence de ce type de véhicule, la firme de Maranello a démontré que l’engagement envers la performance et l’exclusivité de ses modèles pouvait générer des profits phénoménaux. Ce choix stratégique témoigne d’une philosophie d’entreprise axée sur la qualité plutôt que sur la quantité.
Les 10 131 unités écoulées en 2019 attestent d’un intérêt soutenu pour les véhicules Ferrari, malgré leur prix d’entrée élevé. Le modèle Ferrari F8 Tributo, par exemple, commence à plus de 230 000 €, mais cette étiquette ne semble pas freiner les passionnés. En effet, le rêve d’acquérir une Ferrari transcende le simple acte d’achat, constituant une déclaration de style de vie et d’ambition personnelle pour de nombreux clients.
En somme, la stratégie de Ferrari reposant sur l’exclusivité et l’innovation a porté ses fruits, illustrant que l’émotion ressentie lors de l’acquisition d’une voiture de luxe peut, à elle seule, justifier des prix qui semblent exorbitants. Le défi pour l’avenir sera de maintenir cette dynamique face aux évolutions rapides des attentes du marché et des innovations technologiques en constante progression.